Personne tenant sa cheville après une douleur, illustrant une possible entorse lors d’une activité sportive en extérieur.

Vous avez déjà fait une entorse de cheville et pensez qu’il suffit d’attendre que la douleur passe ? En réalité, ce type de blessure, pourtant très courant, est souvent sous-estimé… et mal pris en charge.

C’est l’une des blessures les plus fréquentes, notamment chez les sportifs… mais aussi l’une des plus à risque de récidive lorsqu’elle n’est pas correctement soignée.

Une entorse mal prise en charge peut avoir des conséquences : douleurs persistantes, perte de mobilité, instabilité, récidives fréquentes, voire des compensations qui affectent genou, hanche ou dos. Et cela peut arriver même plusieurs mois après l’accident initial.

Dans cet article, je vous explique ce qu’est une entorse de cheville, comment la reconnaître, quelles sont les étapes clés pour bien récupérer, et surtout, l’apport spécifique de l’ostéopathie pour éviter les séquelles et retrouver une cheville solide.

Que vous soyez en phase aiguë, en rééducation ou que vous traîniez des douleurs depuis une ancienne entorse, cet article est fait pour vous.

Bon à savoir !

Vous souffrez d’une entorse récente ou traînez des douleurs depuis plusieurs semaines ?

En tant qu’ostéopathe, je vous accompagne pour retrouver rapidement de la mobilité, limiter les récidives et soulager vos douleurs.

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Qu’est-ce qu’une entorse de cheville ?

L’entorse de cheville correspond à une lésion des ligaments qui entourent l’articulation de la cheville. Ces ligaments ont pour rôle de stabiliser les os entre eux et d’éviter des mouvements excessifs. Lorsque la cheville subit un mouvement brutal, comme une torsion ou une mauvaise réception après un saut, les ligaments peuvent être étirés ou partiellement déchirés : c’est ce qu’on appelle une entorse.

Il existe plusieurs degrés de gravité :

L’entorse bénigne : étirement sans rupture des ligaments. Elle provoque une douleur modérée, un léger gonflement, mais la marche reste possible.

L’entorse modérée : déchirure partielle d’un ou plusieurs ligaments. Elle s’accompagne de douleurs vives, d’un gonflement important, parfois d’un hématome et de difficultés à marcher.

L’entorse sévère : rupture complète des ligaments, parfois associée à une instabilité importante de la cheville, voire à un arrachement osseux. Elle nécessite une prise en charge urgente.

La grande majorité des entorses concerne le ligament latéral externe, notamment lors d’un mouvement en inversion (la cheville se tord vers l’intérieur).

Bien que certaines entorses puissent paraître « anodines », elles laissent souvent des séquelles si elles ne sont pas prises au sérieux dès les premiers jours. Une mauvaise prise en charge peut entraîner une instabilité chronique, une diminution de la proprioception (capacité d’une personne à percevoir son corps dans l’espace) ou des douleurs à répétition.

Schéma illustrant les zones touchées lors d’une entorse de cheville, avec le ligament latéral externe souvent atteint et l’entorse interne plus rare, utile pour comprendre les mécanismes des entorses et leur localisation.

Quels sont les signes cliniques d’une entorse de cheville ?

Lorsqu’une entorse de cheville survient, certains signes apparaissent rapidement, parfois dans les minutes qui suivent le traumatisme. En tant qu’ostéopathe, je retrouve souvent ces symptômes chez mes patients :

Douleur vive localisée, le plus souvent sur le côté externe de la cheville, surtout lors de l’appui ou de certains mouvements.

Gonflement (œdème) qui peut apparaître très rapidement après la torsion.

Chaleur locale au niveau de la zone touchée, souvent associée à une inflammation.

Hématome qui se forme parfois quelques heures après le traumatisme.

Difficulté à marcher, voire impossibilité de poser le pied au sol.

Perte de stabilité articulaire ou sensation de “cheville qui lâche”.

Sensation de craquement lors du traumatisme, sans que cela signifie forcément une rupture ligamentaire.

Ces symptômes varient selon le degré de gravité de l’entorse (bénigne, modérée ou sévère), mais doivent toujours être pris au sérieux pour éviter des séquelles.

Vous souffrez d’une entorse de cheville ou de douleurs persistantes suite à un ancien traumatisme ?

Une prise en charge ostéopathique peut vous aider à récupérer plus rapidement, retrouver votre stabilité articulaire et prévenir les récidives.

Prenez rendez vous dès maintenant pour être accompagné.

Quel examen faire pour diagnostiquer une entorse ?

Le diagnostic d’une entorse est avant tout clinique. Cela signifie qu’il repose sur l’interrogatoire et l’examen physique réalisés par un professionnel de santé. Il n’est pas nécessaire de faire une radiographie de manière systématique, car celle-ci ne permet d’explorer que les structures osseuses, et non les ligaments.

La seule indication d’une radiographie est la suspicion de fracture, notamment en cas de douleur importante à la palpation osseuse ou d’impossibilité totale d’appui.

En cas de doute sur l’atteinte ligamentaire ou si la récupération est lente, d’autres examens d’imagerie peuvent être utiles :

Échographie : pour évaluer l’état des ligaments (étirement, rupture partielle, etc.).

IRM : recommandée en cas d’entorse sévère, de douleurs persistantes ou de suspicion de lésions associées.

Quelle prise en charge après une entorse de cheville ?

La prise en charge dépend du degré de gravité de l’entorse, mais certaines étapes sont communes à toutes les situations. L’objectif est double :

  • Soulager la douleur et l’inflammation,
  • Favoriser une récupération optimale pour éviter les séquelles ou récidives.

1. Les gestes à adopter immédiatement

Dans les premières heures après le traumatisme, on applique le protocole GREC (ou RICE en anglais) :

Glace : appliquer du froid pendant 15-20 minutes, plusieurs fois par jour pour réduire l’inflammation. On continue le glaçage jusqu’a temps que l’oedème disparaisse !

Repos : éviter de solliciter la cheville, surtout si l’appui est douloureux.

Élévation : surélever le pied pour limiter l’œdème.

Compression : bandage léger pour soutenir l’articulation sans la bloquer complètement.

Ces gestes permettent de limiter l’œdème et de favoriser une cicatrisation ligamentaire plus rapide.

2. La rééducation avec un kinésithérapeute

Après la phase aiguë, une rééducation est souvent indispensable, même pour une entorse bénigne. Elle vise à :

Renforcer les muscles stabilisateurs de la cheville.

Travailler l’équilibre et la proprioception, pour retrouver une bonne stabilité.

Prévenir les récidives, surtout si l’entorse est survenue plusieurs fois.

Le kinésithérapeute adaptera les exercices selon l’évolution et la gravité de l’entorse.

3. Le rôle de l’ostéopathie dans la récupération

En parallèle de la rééducation, l’ostéopathie a un rôle complémentaire essentiel. Dès que la phase inflammatoire est passée (généralement après 3 à 5 jours), un suivi ostéopathique peut :

Libérer les blocages articulaires ou tensions persistantes.

Améliorer la mobilité globale de la cheville et des structures associées (genou, bassin…).

Rééquilibrer les appuis et prévenir les compensations posturales qui peuvent apparaître (douleurs au dos, à la hanche, etc.).

Accélérer la récupération fonctionnelle, en agissant sur les déséquilibres induits par le traumatisme.

De nombreux patients consultent trop tardivement après une entorse, alors qu’une intervention précoce peut réduire significativement le temps de récupération et limiter les risques de récidives.

Vous venez de vous faire une entorse ou vous sentez que votre cheville reste fragile ?

Une consultation ostéopathique peut vous aider à retrouver rapidement de la mobilité, à corriger les déséquilibres liés au traumatisme, et à prévenir les récidives.

👉 Prenez rendez-vous dès maintenant pour une prise en charge personnalisée et efficace.

Quel est le rôle de l’ostéopathie dans la récupération d’une entorse de cheville ?

L’ostéopathie intervient comme un complément essentiel dans la récupération après une entorse de cheville. Si les soins médicaux initiaux permettent de soulager la douleur et de traiter l’inflammation, l’ostéopathe va plus loin en s’attaquant aux déséquilibres fonctionnels qui peuvent persister après le traumatisme.

Que fait concrètement l’ostéopathe ?

Lors d’une consultation, l’ostéopathe va :

Évaluer la mobilité articulaire de la cheville, mais aussi du genou, de la hanche et du bassin, pour détecter d’éventuelles compensations posturales.

Libérer les tensions résiduelles dans les muscles, ligaments ou fascias suite à l’entorse, parfois encore présentes des semaines après l’accident.

Travailler sur l’ensemble de la posture : une entorse, même ancienne, peut modifier la façon de marcher ou de se tenir, ce qui, à long terme, peut générer d’autres douleurs, notamment au dos ou à la hanche.

Favoriser la cicatrisation tissulaire, grâce à des techniques douces visant à stimuler la circulation sanguine et lymphatique.

En cas de douleur chronique ou de récidive, l’ostéopathie permet aussi de travailler sur les causes profondes, comme un déficit de proprioception, une ancienne restriction articulaire ou une adaptation du schéma de marche.

En tant qu’ostéopathe formé en urgences du sport et soins de terrain, j’ai l’habitude d’accompagner ce type de traumatisme, y compris dans un cadre sportif. C’est pourquoi, en fonction de votre situation, je peux également mettre en place un strapping pour stabiliser la cheville lors de la reprise, ou utiliser les bandes K-TAPE pour drainer, améliorer votre mobilité et vous permettre de récupérer plus rapidement

Ces outils ne remplacent pas la rééducation ou les soins ostéopathiques, mais s’intègrent parfaitement dans une prise en charge globale, notamment lors de la reprise d’activité.

Quand consulter un ostéopathe après une entorse de cheville ?

Dès la fin de la phase aiguë, soit environ 3 à 5 jours après le traumatisme.

En parallèle du travail avec le kinésithérapeute, pour compléter la récupération articulaire, musculaire et posturale.

Si vous ressentez encore une gêne, une instabilité ou des douleurs, même plusieurs semaines ou mois après l’entorse.

En prévention, notamment si vous avez déjà eu plusieurs entorses ou que vous craignez une rechute lors d’un retour au sport.

L’ostéopathie permet donc une récupération plus rapide, plus complète et durable, tout en limitant le risque de récidive ou de douleurs à distance.

L’entorse de cheville est trop souvent considérée comme bénigne… jusqu’au moment où elle laisse des traces. Douleurs persistantes, instabilité, gêne à la marche ou à la reprise du sport : ces séquelles sont fréquentes lorsqu’une entorse est mal prise en charge.

Heureusement, avec les bons gestes dès le départ (repos, glaçage, rééducation) et un accompagnement personnalisé, il est tout à fait possible de récupérer pleinement.

L’ostéopathie, en complément de la kinésithérapie, joue un rôle clé pour rééquilibrer le corps, prévenir les récidives et optimiser la récupération globale.

Que votre entorse soit récente ou ancienne, ne la laissez pas devenir un frein à votre bien-être ou à votre mobilité. Une prise en charge adaptée fait toute la différence.

Vous avez subi une entorse récemment ou traînez une douleur persistante à la cheville ?

En tant qu’ostéopathe, formé à la prise en charge des traumatismes sportifs, je vous propose un accompagnement sur-mesure pour vous aider à retrouver confort, stabilité et sérénité dans vos mouvements.

👉 Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour faire le point sur votre situation et éviter les récidives.

Sources :

  • Zeinab M, Pierre M et al : Valid and Invalid Indications for Osteopathic Interventions: A Systematic Review of Evidence-Based Practices and French Healthcare Society Recommendations
  • Anita W, Theodore J et al : Osteopathic manipulative treatment in the emergency department for patients with acute ankle injuries
  • Francisco J, Maria R et al : Management and treatment of ankle sprain according to clinical practice guidelines: A PRISMA systematic review
  • Scott W, Victoria L : Acute Ankle Sprain